Psychologie : qu’est-ce qu’un mécanisme de défense ?
Les mécanismes de défense accompagnent l’humain tout au long de sa vie et ce qu’il s’agisse d’un cas psychiatrique ou d’un individu sain d’esprit. Ces défenses en question peuvent s’activer simultanément.
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Les mécanismes de défense de l’inconscience
Les actions automatiques du cerveau démontrent l’extraordinaire et fascinant pouvoir du subconscient. Des connaissances à ce sujet évitent de porter des jugements hâtifs sur autrui.
Hors de contrôle
Un mécanisme de défense est un processus qui s’opère de manière involontaire et fréquente chez l’homme. Peu importe le niveau de contrôle qu’un individu exerce sur lui même, le résultat reste invariable.
En effet, personne ne peut en aucun cas se rendre compte qu’un ou plusieurs mécanismes dirigent son comportement, ses émotions, ou ses pensées.
Leur rôle
Chaque mécanisme de défense existe pour maintenir un certain équilibre mental pulsion en combattant les pulsions. Si des processus inadéquats s’activent, la structure de la personnalité de l’individu risque de changer.
Ce type de protection psychologique permet également de s’adapter aux divers contextes comme le stress au travail, des problèmes familiaux, un deuil…
Un héritage venant des Freud
L’intellectuel à qui l’humanité doit la découverte de ces protections psychiques se nomme Sigmund Freud. Vaguement évoqués par ce scientifique en 1895, c’est surtout en 1915 qu’il trouva une désignation pour : « mécanisme de défense ». Anna Freud, fille de Sigmund Freud et Psychanalyste, apporta des modifications sur les découvertes de son père quelques années plus tard.
De l’empathie
Connaitre les mécanismes offre une plus grande compréhension des autres ainsi que de soi, en particulier en cas de changements. Ceux-ci ne durent pas, car les mécanismes se désactivent au bout d’un certain temps. Seules leurs conséquences perdurent tels l’ajout ou la suppression d’un trait de la personnalité.
Quels sont les mécanismes de défense ?
Leur effectif reste assez flou (de 29 à plus de 40, il parait) en raison des divergences de point. Toute fois, les psychanalystes distinguent trois qui se produisent très souvent dans la vie de tous les jours.
La répression
Elle intervient presque dans tous les cas avec d’autres mécanismes. Elle envoie une pensée désapprouvée par le cerveau vers l’inconscient. Elle aide aussi une personne en cas de stress, d’où la capacité de se focaliser sur la motivation en cas d’examen ou d’entretien.
La régression
Elle opère dans trois cas, soit quand la personne devient anxieuse, soit en cas de problèmes émotionnels, soit à cause d’une pensée jugée inacceptable par le cerveau. La régression pousse une personne à adopter des comportements antérieurs.
Le plus souvent, ces derniers proviennent d’une période d’insouciance, durant laquelle les besoins de la personne étaient tous comblés. Par exemple, suite à un licenciement, un adulte se vautre des heures sur le canapé, en regardant la télévision. Cela ne présente-t-il pas des similitudes avec un enfant en qui reste coller devant des dessins animés?
La projection
Il s’agit de la projection d’un sentiment ou d’une pensée réprimée par le cerveau vers un élément extérieur. Prenons le cas d’un homme qui a été martyrisé durant l’école primaire.
À la vue d’un enfant mal mené par ses camarades, l’adulte en question projette ses regrets d’avoir été faible sur la victime. L’homme va alors donner tort à la victime pour sa faiblesse, au lieu de blâmer les agresseurs.