Les idées fausses autour du VIH et ses modes de transmission sont nombreuses. Voici donc toute la vérité sur comment ce virus mortel peut affecter une personne séronégative.
Dans quel milieu le virus du Sida peut-il survivre ?
Le virus du Sida ne peut survivre dans un milieu qui ne réunit pas toutes les conditions à son accroissement. C’est pourquoi cet agent se cantonne principalement dans les liquides organiques que sont le sperme, le sang, les sécrétions vaginales, le lait maternel et le liquide préséminal.
La contamination intervient donc principalement lorsqu’il y a échange d’un de ces fluides entre une personne séropositive et un individu infecté.
Quels sont les modes de transmission du VIH ?
La contamination par voie sexuelle
Une personne séronégative s’expose à un risque élevé de contamination au VIH si elle a des rapports sexuels sans préservatif avec un individu séropositif. Le risque est aussi élevé en cas de pénétration vaginale qu’en cas de pénétration anale.
Une personne pratiquant une fellation sans préservatif sur un homme séropositif s’expose aussi à un risque de contamination assez élevé. La probabilité sera encore plus grande en cas d’éjaculation dans la bouche. Il en est de même pour le cunnilingus, surtout s’il est prodigué en période de règles ou à une femme séropositive qui a des lésions vaginales. Par contre, un cunnilingus pratiqué par une personne séropositive sur une femme saine est sans risque, du moment qu’il n’y a pas échange de fluides biologiques contaminés, ni usage de godemiché et autre sextoy contaminé.
La transmission de la mère à l’enfant
Une femme enceinte et séropositive peut transmettre le virus du Sida à son enfant pendant l’allaitement ou lors de la période de gestation. Il se peut aussi que la contamination ait lieu pendant l’accouchement. Le risque de transmission mère-enfant est toutefois limité si la mère bénéficie d’un traitement et d’un accompagnement adéquats pendant la grossesse. Après une prise régulière de médicaments antirétroviraux, le risque de transmission mère-enfant s’élève seulement à 1% alors qu’il est de 20% sans ce traitement.
La transmission par le sang
Le VIH se transmet aussi par le sang, par exemple, lors d’une transfusion de sang contaminé sur une personne saine. Ce cas de figure est très rare, voire même inexistant, dans les pays développés depuis l’amélioration des mesures de contrôle des donneurs. La transmission par le sang apparaît essentiellement chez les individus qui partagent le même matériel d’injection (seringues, garrot, coton, etc.) de drogues. L’utilisation d’un matériel contaminé par du sang contenant une charge virale significative augmente de fait le risque d’infection.
Ces facteurs qui limitent le risque de transmission
Le VIH-Sida ne se transmet pas par la toux, ni par la salive ou la sueur. Une personne séropositive peut donc continuer à embrasser son partenaire sans risquer de le contaminer.
Les moustiques ne transmettent pas non plus le virus : ce dernier meurt dès lors qu’il entre en contact avec les glandes salivaires de cet insecte.
Le risque de transmission est aussi très faible lorsque la personne infectée réagit positivement à la tri-thérapie.