L’existence d’un antioxydant E321 dans l’huile de colza

Champ de colzaKapa65/Pixabay
À l’instar de l’huile d’olive, l’huile de colza est aussi prisée au quotidien pour ses bienfaits. Alors que certains ne la connaissent pas vraiment, il convient d’en parler, notamment de sa contenance en antioxydant E321.
Que faut-il savoir sur l’huile de colza ?
Quels sont ses atouts nutritifs ?
D’abord, il convient de connaître ce que c’est et d’où elle provient. À vrai dire, le colza est une plante appartenant à la famille des crucifères. On la reconnaît facilement par ses fleurs jaunes fluo et ses petites graines noires réputées pour sa contenance d’une importante quantité de lipides. Dans les années 60, toutefois, il s’est révélé que l’acide érucique dans l’huile produite à partir de la plante s’avère être nocif pour la santé. Cependant, avec plus d’améliorations et ce, grâce à plusieurs découvertes scientifiques, l’acide érucique a été supprimé pour mettre en valeur les bienfaits de l’oméga 3.
En effet, on peut dire à présent que le principal atout nutritif de l’huile de colza est sa richesse en oméga 3. Cela est favorable dans l’optique d’assimiler les acides gras. Jouant un rôle très important dans le bon fonctionnement du cerveau, les omégas 3 se font pourtant rares dans l’alimentation de l’homme. Aussi, on y trouve une importante quantité d’oméga 9. Il s’agit là des meilleurs acides gras que l’on peut également trouver dans l’huile d’olive. Ces derniers aident à combattre le mauvais cholestérol dans l’organisme. Enfin, un composant très important dans ce produit est la vitamine E antioxydante. Cette dernière est aussi connue sous une autre appellation. Il s’agit de l’antioxydant E321. Elle a pour fonction de protéger l’huile de l’oxydation. De plus, elle protège les cellules de ses consommateurs contre la vieillesse. Ainsi, pour couvrir la moitié des besoins quotidiens en oméga 3 et environ le tiers des besoins de l’homme en vitamine E, on peut consommer une cuillère à soupe d’huile de colza par jour.
Qu’est-ce que l’antioxydant E31 ?
Autrement connu sous le nom de Butylhydroxytoluène ou BHT, ce produit est d’origine inconnue. Il fut un temps où on le méprisait pour ses soupçons d’être cancérigène. Toutefois, dans certains pays en Europe, il est bien autorisé, à l’exception de n’en user que sous certaines conditions. Certes, on en approuve pour quelques aliments à quantité contrôlée. C’est le cas de l’huile de colza.
À vrai dire, le E321 s’agit d’un antioxydant artificiel. Il est semblable chimiquement au phénol qui est un désinfectant et un protecteur de bois. Ainsi, il a la faculté de bien résister à la chaleur, ce qui permet aux fabricants d’aliments industriels d’en mettre dans les aliments gras. Le but de son utilisation étant de prolonger la durée de conservation des produits en question et de réduire leurs coûts.
Comment bien choisir l’huile de colza ?
Bien qu’on puisse s’en procurer à petit prix sur le marché, il est très important de bien opter pour la production la plus raffinée. Ainsi, il est préférable de se munir de l’huile contenue dans une bouteille de verre. Cela évitera le désagrément provoqué par le plastique mélangé avec les corps gras.
Autrement, l’huile en question transparaît de deux manières différentes au contact du rayon de soleil. D’une part, elle peut être raffinée, jaune, pâle. Cela lui donne un goût neutre. Ainsi faite, elle est également économique et facile d’usage. D’autre part, elle se trouve dans des variantes bio, c’est-à-dire, pressée à froid, colorée en jaune vert, et dotée d’un goût plus ou moins prononcé. Cette dernière est la plus recommandée pour ses richesses en nutriments.