Monte-escaliers : quels travaux prévoir ?

Un monte-escalier. Capture écran YouTube
Certes, les travaux à prévoir ne sont la plupart du temps pas dantesques. Encore faut-il savoir à quoi s'attendre.
Élément important dans l’optique du maintien de l’autonomie de personnes âgées ou à mobilité réduite, le monte-escalier nécessite une réalisation sur-mesure. En effet, quand bien même un escalier reste un escalier, chacun est unique.
Pour rappel, le fonctionnement d’un tel dispositif est somme toute assez simple. En effet, le siège est en mobilité par le biais d’un rail. Encore faut-il le faire épouser à la perfection les courbes, paliers ou angle spécifiques à VOTRE escalier.
L’étude de faisabilité
La première étape consiste à faire appel à un professionnel en vue d’une étude de faisabilité. Elle est gratuite, tout comme le devis qu’il doit établir à l’issue de la visite. Il est sans engagement.
Lors de cette visite, le professionnel va se poser différentes questions : La forme de l’escalier permet-elle la pose de rails ? Les matériaux des murs ou des marches sont-ils adaptés à l’implantation du monte-escalier ?
La durée des travaux
Certes, le chantier dépendra d’un grand nombre de facteurs. Mais à partir de la signature du bon de commande, voici ce à quoi vous pouvez vous attendre en moyenne :
- jusqu’à deux semaines pour réalisation du monte-escalier, voire un mois si l’escalier est tournant;
- une demi-journée à une journée pour son installation selon la complexité du lieu.
La pose du monte-escalier
Sur place et dans un premier temps, il va être procédé à la fixation du rail, directement sur les marches de l’escalier à l’aide de vis. Puis le fauteuil est installé sur le rail et le moteur raccordé à la prise électrique.
C’est le moment de rappeler qu’une prise de courant standard suffit à l’alimentation. Dans le cas où celle-ci serait absente du voisinage proche de l’escalier, un électricien devra intervenir.
Enfin, après la pose proprement dire, vient une phase de test visant à vérifier que tout fonctionne comme prévu. En d’autres termes, que :
- le rail correspond à l’inclinaison de l’escalier,
- rien ne gêne le cheminement du fauteuil,
- ce dernier s’arrête bien aux points d’arrêt prévus en bas et en haut de l’escalier,
- sa vitesse est optimale.
C’est le moment pour demander au technicien tout ce qui vous passe par la tête.