Jardin de pluie : comment le créer et l’entretenir ?
Utiles, beaux et encourageant la biodiversité, les jardins de pluie sont en grand développement, surtout en environnement collectif.
Si on les croise souvent en milieu collectif, rien n’empêche de créer un jardin de pluie dans un contexte privé.
Mais de quoi s’agit-il ? Un jardin de pluie consiste en un aménagement paysager recourant aux eaux de ruissellement en vue de constituer un point d’eau, une zone humide. L’objectif est donc de contourner le problème du ruissellement, et donc de l’érosion en récupérant ou en freinant la diffusion de l’eau de pluie.
À quoi ressemble un jardin de pluie ?
Vous l’avez compris, les eaux pluviales sont la seule source d’alimentation de ce type d’aménagement. Ainsi, l’eau servira à arroser les plantes, voire à une toute autre utilisation hors jardin, comme nettoyer un véhicule sans recours à l’eau potable.
Autre avantage ? Le jardin de pluie rafraîchit son environnement, agréable en milieu urbain, et favorise la biodiversité.
La création du jardin
Destiné à la rétention de l’eau, de façon temporaire dans une dépression plus ou moins profonde, il sera le plus souvent composé de plantes aquatiques et de pierres pour constituer son lit. Attention toutefois, les plantes qui y sont intégrées doivent être en mesure d’affronter des conditions bien différentes, passant de la sécheresse à l’inondation.
Il vous faut s’il n’y a pas de pente, en créer une si possible près du bac de récupération ou bien d’une voie d’écoulement naturel.
Pour éviter les infiltrations, prendre en compte une distance de 4 mètres minimum entre le jardin et l’habitation. S’éloigner également des racines des arbres. Mais il ne faut pas non plus installer le jardin trop loin de l’habitation pour que l’eau issu de la toiture soit recueillie.
Il faut créer un « chemin » que l’eau suivra si une quantité trop importante d’eau arrive. Il peut être en pierres, peu importe tant que l’eau est guidée.
L’entretien du jardin de pluie
Puis, plantez des plantes aquatiques et toute espèce végétale adaptées à l’eau, autour de la retenue. Exemple : fougère, roseau, saule, menthe aquatique…
Le point le plus important est de veiller à ce que le cheminement des eaux pluviales reste tel que vous l’avez voulu. Si non, compléter l’apport en pierres ou en gravier pour corriger ce chemin. Et en cas de surplus d’eau, un tuyau pourra vous aider à améliorer son évacuation.