Un réflexe qui se produit surtout lorsqu'on a le rhume ou encore en cas d’allergie est l’éternuement. Pour certaines personnes, regarder le soleil leur fait éternuer. Mais pourquoi éternue-t-on ?
L’éternuement n’est autre qu’une brusque expulsion violente d’air contenu dans les poumons. Cette expulsion se fait par le nez et la bouche.
Ce phénomène, qui est un système de défense de l’organisme, est difficilement contrôlable. Son but est d’éjecter les particules qui représentent un danger pour les voies respiratoires.
Pourquoi on éternue ?
Nombreuses sont les situations qui provoquent un éternuement chez une personne. Toutefois, on peut regrouper toutes ces situations pour obtenir 2 grandes raisons de l’éternuement. Les voici donc.
Une irritation de la muqueuse nasale
Dans la majorité des cas, un éternuement est dû à une irritation de la muqueuse nasale. Cette irritation se produit quand les micro-organismes passent la barrière des poils de nez.
En effet, ces poils correspondent à « une ligne défensive » pour piéger ces micro-organismes. Ce système de défense naturel permet de stopper ces derniers avant qu’ils ne pénètrent dans les autres voies respiratoires. Pour cela, la muqueuse nasale secrète du mucus (riche en globules blancs) pour capter ces micro-organismes et après, les évacuer.
Mais s’ils arrivent quand même à passer, un autre réflexe de défense entre en jeu pour les éjecter. Il s’agit évidemment de l’éternuement.
Il se peut qu’on éternue une fois ou deux, mais parfois, cela ne semble pas s’arrêter. Le but de l’éternuement étant d’expulser ces micro-organismes ; ainsi, tant qu’elles ne sont pas toutes évacuées, il se répète.
Voici quelques situations pouvant provoquer cette irritation.
Le rhume
Le virus du rhume est perçu par l’organisme comme un danger pour les voies respiratoires.
En cas de rhume, l’irritation de la muqueuse nasale est assez importante et cette dernière devient plus sensible. C’est pour cela que les éternuements deviennent inévitables et répétitifs.
L’exposition à des allergènes
L’organisme identifie les allergènes, tels le pollen ou les poils d’animaux, comme des particules nuisibles. Donc, un franchissement de la barrière de poils de nez de leur part implique des éternuements.
D’autant plus, la sensibilité de la muqueuse est affectée par ces allergènes, d’où des éternuements assez réguliers.
Le poivre
Un cas très fréquent est l’éternuement en ayant senti du poivre. Les dangers, jugés potentiels par l’organisme, sont les molécules de pipérine et de capsaïcine contenus dans le poivre.
Ces molécules excitent les nerfs sensoriels. Il y a ainsi de très fortes chances que l’on éternue après en avoir respiré.
Un éblouissement
Dans certains cas, l’éternuement ne provient pas de ce que l’on respire. Il se peut que ce soit dû à un éblouissement (exposition brusque à une lumière vive). C’est ce qu’on appelle réflexe photo-sternutatoire.
Il existe 2 nerfs du corps humain, le nerf optique et le trijumeau, qui se communiquent entre eux par des fibres. Le premier règle le diamètre de la pupille selon la luminosité et l’autre s’occupe de la sensibilité de la muqueuse.
Au moment où il y a variation brusque de la lumière, un court-circuit entre ces nerfs peut avoir lieu. Cette variation va alors être perçue par le cerveau comme un danger des voies respiratoires, et il déclenchera des éternuements.