Ces substances déclenchent des réactions au niveau des voies respiratoires, des muqueuses nasales et des bronches. Elles se manifestent sous forme d’asthme, de rhinites et de conjonctivites. Petit tour ci-après des principaux allergènes respiratoires.
Quels sont les principaux allergènes respiratoires ?
Le nombre de personnes souffrant d’allergies est en constante augmentation. Elles peuvent se développer à tout moment dans la vie d’un individu et peuvent prendre des formes différentes. Parmi eux, on compte ceux qui sont à l’origine de problèmes respiratoires, les pneumallergènes.
Les acariens
Ce sont des arachnides parasites et pathogènes. Ils sont invisibles à l’œil nu et on les retrouve en grand nombre dans les plumes, les tissus et la laine. Ils apprécient les milieux chauds et humides, et ils se nourrissent de peaux mortes.
On en retrouve ainsi beaucoup dans les lits et sur les oreillers. Ce ne sont pas à ces petites bêtes que les gens sont allergiques, mais plutôt à leurs déjections et à leurs cadavres. Une allergie à ces substances peut se manifester de plusieurs manières : des écoulements nasaux, des démangeaisons au niveau des yeux ou de la gorge et des sifflements.
Certaines personnes peuvent aussi développer de l’eczéma. Ce sont ainsi des allergènes à la fois respiratoires et cutanés. Comment s’en débarrasser ?
Les pollens de graminées
Les graminées font partie intégrante du régime alimentaire humain, mais ils provoquent de nombreux problèmes d’allergie. Ils sont la cause principale du rhume des foins et la grande saison des pollens correspond à la pollinisation des graminées.
Parmi les graminées, on compte le seigle, l’avoine, le riz, le blé, le maïs, la canne à sucre, mais aussi de nombreuses espèces de plantes fourragères cultivées pour les animaux domestiques ou pour le bétail. Le pollen de ces plantes – qui est produit en très grandes quantités – est dispersé par le vent sur de longues distances. Les affections allergiques provoquées sont des rhinoconjonctivites
Les pollens de la famille des arbres
Plus de 20 espèces présentent un pollen au fort pouvoir allergisant, et leur pollinisation s’étend parfois sur de longues périodes. Chez les bétulacées, les allergènes sont les pollens du bouleau, de l’aulne, du noisetier et du charme.
Chez les Cupressacées, ce sont ceux des Cades, des Cyprès communs et des Cyprès d’Arizona. Chez les Moracées, ce sont les pollens de Mûrier à papier. Chez les Taxodiaciées, ce sont les pollens du Cryptoméria du Japon.
Les pneumallergènes d’origine animale
On y compte les allergènes issus des poils d’animaux domestiques. Chez le chat, c’est une protéine produite par ses glandes sébacées qui provoque les allergies.
Cette protéine se colle à toutes les surfaces possibles et peut être inhalée en permanence. C’est le même cas chez le chien, mais dans une moindre mesure. Chez le cheval, ce sont ses peaux mortes et ses poils qui provoquent des allergies.
Les sécrétions, déjections et mues de cafards et de blattes en provoquent également des allergies respiratoires quand leurs particules sont inhalées. Elles peuvent provoquer des éternuements, des rhinites, des conjonctivites allergiques et des troubles respiratoires pouvant se transformer en crises d’asthme.