Les armes peuvent se montrer décisives au cours d’une guerre ou d’une bataille. Les sabres japonais comptent parmi ces armes d’exception. Que faut-il savoir sur cet objet de fascination ?
Le produit qui sauve
Le produit qui vous sauve tout de suite
Qu’est-ce que le sabre japonais ?
Il s’agit sans nul doute d’un des objets d’origines nippones dont la réputation à elle seule fait l’éloge de la culture japonaise.
Une beauté fatale
Le sabre japonais ou katana, appartient à la catégorie de ces armes blanches qui allient beauté et efficacité. Et pour cause, beaucoup considèrent le katana comme une œuvre d’art, pourtant, il peut aisément décapiter en un seul coup.
La lame
Elle détient une grande esthétique soulignée par une courbe et un polissage qui témoignent de la passion du forgeron. Quant au tranchant, elle équivaut à celle d’une lame de rasoir fraichement aiguisée. Selon la légende, le katana une fois entre les mains d’un virtuose, pourrait même trancher la roche.
Le sabre et le guerrier
Cette arme figure dans l’armement des samouraïs, elle est d’ailleurs l’arme par excellence de ces illustres et redoutables guerriers nippons. Ces derniers portaient fièrement leurs sabres au niveau de leur ceinture pour montrer leur supériorité aux yeux de la société. En effet, avant une certaine époque, le sabre japonais signifiait l’appartenance à la très prestigieuse classe des samouraïs. Néanmoins, certains individus connus sous l’appellation de « ronin » détenaient aussi un katana. Un ronin est un ancien samouraï qui erre sans but, sans maitre à servir, et sans richesse.
Comment fabriquer un katana ?
La fabrication d’un katana authentique revient aux véritables maitres-forgerons japonais, car cela exige de l’expérience ainsi qu’un savoir-faire particulier.
Une combinaison ingénieuse
Dans la tradition japonaise, les matériaux pour la fabrication de la lame sont différents types d’acier. La partie interne de la lame est faite d’acier tendre, le « shingane ». Cela afin d’offrir de la souplesse à l’arme, car à ses débuts, elle était entièrement dure et se brisait fréquemment. Le « hagane », un acier plus solide et acéré, sert à la fabrication de l’enveloppe du shingane.
Dans l’atelier
Une fois les métaux en main, il va falloir travailler le lingot d’hagane pour obtenir un U dans lequel placer le shingane. Après quoi s’ensuit l’assemblage de ces aciers, qui donne déjà l’aspect d’un sabre. Comme l’acier forgé se durcit et perd en flexibilité au contact de l’eau et que l’arme désirée se distingue pourtant par sa souplesse, une trempe spécifique s’impose. Cette dernière s’effectue en enveloppant l’arrière et les côtés de la lame avec de l’argile isolante. Enfin, la dernière étape consiste à polir la lame pour lui octroyer sa fameuse beauté.
Comment placer le sabre sur son présentoir ?
Comme beaucoup apprécient cette arme pour son apparence, elle trouve souvent sa place dans le salon afin que tous puissent la contempler.
Une position selon le contexte
En période de paix, et pour les présentoirs horizontaux, le katana reste dans son shirasaya sur son étalage avec la tsuka à gauche. Le tranchant de la lame doit toujours se diriger vers le haut, et le positionnement du profil gauche de l’objet doit permettre aux intéressés de la contempler. En période de guerre, la tsuka se situe à droite afin de vite dégainer en cas de nécessité. Concernant les présentoirs verticaux, la lame se met sur le support avec sa pointe en direction des cieux.