Protéines animales ou protéines végétales : que choisir ?
On se demande souvent quelle source de protéines (animale ou végétale) consommer. Mais existe-t-il des différences entre ces 2 sources ? Si oui, lesquelles ?
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Les protéines sont des nutriments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. En plus de fournir de l’énergie, elles sont des composants fondamentaux de toutes les cellules de la structure du corps. Parmi ces dernières, on peut citer les muscles, les os, la peau, les cheveux. Les protéines sont soit d’origine animale (protéines animales), soit d’origine végétale (protéines végétales). Les premières sont présentes, entre autre, dans les viandes, poissons, produits laitiers et œufs. Tandis que les légumineuses (soja, lentille,…) et les céréales (riz, blé, maïs) sont les sources de protéines végétales. Les dérivés des céréales (pâtes, pain, etc) en font aussi partie.
Quelles différences y a-t-il entre les protéines animales et végétales ?
Ce qui va suivre va présenter toutes les différences existantes entre les protéines animales et les protéines végétales.
La teneur en protéines
La première différence entre ces 2 sources de protéines est leur teneur en protéines. Les protéines animales ont une teneur en protéines plus élevée que les protéines végétales. Les viandes, qu’elles soient rouges ou blanches, ont un pourcentage en protéines entre 18% et 20% de protéines. Le thon cuit ou le lait écrémé en poudre ont une teneur plus importante en protéines (entre 30% et 36%). Excepté le soja (entre 30% et 40%), les sources de protéines végétales sont moins riches en protéines. On peut citer les flocons d’avoine (entre 15% et 20%) ou encore les haricots rouges et lentilles (entre 8% et 12%).
Les acides aminés essentiels
Une protéine est formée d’une chaîne de 22 acides aminés. Parmi ces acides aminés, 8 sont dits essentiels vu qu’ils ne peuvent être synthétisés par le corps. Il est ainsi indispensable de les apporter via l’alimentation.
La plupart des protéines animales comptent l’ensemble des 8 acides aminés indispensables dans leur rang, et cela de manière équilibrée. Ce qui n’est pas du tout le cas des protéines végétales. En effet, celles provenant des légumineuses ne contiennent pas de méthionine et celles originaires des céréales n’ont pas de lysine. Il est cependant possible d’avoir tous les 8 en associant les légumineuses aux céréales (riz et soja, pâtes et haricots, etc).
La digestibilité
Les protéines animales sont plus digestibles que les protéines végétales, même si la différence est assez minime.
Les impacts sur la santé
Les protéines animales, bien qu’elles contiennent toutes les acides aminés indispensables, ont aussi une forte teneur en acides gras saturés. Une importante consommation va alors entraîner une forte augmentation du mauvais cholestérol. L’obésité, les maladies cardiovasculaires sont aussi des effets néfastes sur l’organisme. Pour les protéines végétales, en plus d’être moins digestibles, une surconsommation provoque des carences en certains micronutriments comme la vitamine B12. Néanmoins, elles sont riches en fibres et en glucides complexes ce qui limite les risques d’obésité.
En conclusion, il est plus facile d’atteindre les besoins journaliers en protéines grâce aux protéines animales. Toutefois, il ne faut pas écarter les protéines végétales de l’alimentation. De plus, associer protéines animales et protéines végétales permet d’équilibrer le rapport entre acides aminés essentiels et acides aminés non essentiels.