Historiquement le corgi est un chien de troupeau. Aujourd’hui, il a trouvé sa place dans notre foyer. De son passé peu commun, avoir un corgi comme animal domestique nécessite de satisfaire certaines exigences.
Comment gérer le comportement et les conditions de vie du corgi ?
Corgi : un chien de berger et de bouviers
Les deux espèces corgi Pembroke et corgi Cardigan ont une allure similaire. Autrefois, ils étaient des zones agricoles du Pays de Galles. Véritable chien de troupeau, ces « heelers » mordillent les talons des animaux des bétails pour les garder en mouvement.
D’une hauteur d’environ 30 cm au garrot, son poids varie de 9 à 12 Kg en fonction du sexe. Ses poils sont de longueur moyenne et uniforme, de couleur vive, avec ou sans panachures. Sa queue rappelle celle du renard alors que pour le Pembroke, elle est plutôt courte. Grâce à ces caractéristiques uniques, ces animaux ont été classés comme chien de berger ou de bouvier par la Fédération Cynologique.
Corgi, un chien facile à dresser et adaptatif
Le corgi a gardé plusieurs traits de son passé de chien de troupeau. Il aime beaucoup la compagnie et la vie en famille. Facile à dresser, il est dévoué à son maître. Attentionné et pleine d’affection, il aime le satisfaire. C’est un chien très vaillant et il tient aussi cette qualité de son passé. Bien que de petite taille, les corgis ne sont pas du tout peureux d’affronter les étrangers et les autres animaux.
Sa carrure athlétique fait qu’il a besoin de s’entretenir de temps de temps. Des exercices au grand air lui permettent de tempérer son caractère et son énergie vifs. Bref, le corgi est un excellent gardien qui ne manquera pas de vous avertir au moindre signe de danger.
À quelles pathologies faire attention ?
Des maladies de la moelle épinière
Le Corgi peut vivre jusqu’à 12 ans. La cause principale de son décès reste les maladies liées à la vieillesse appelée myélomalacie. Cette affection résulte d’une complication grave de hernie ce qui conduit à la nécrose des cellules de la moelle épinière. Elle peut également être dégénérative, et dans ce cas, on l’appelle myélopathie. Très similaire à la sclérose latérale chez l’homme, elle débute au-delà des 5 ans.
En général, ce sont les deux membres inférieurs qui sont touchés. Le chien affecté aura alors une démarche oscillante. Dans des cas graves, l’animal n’arrivera plus à se mettre debout. Un examen méticuleux de la moelle épinière est indispensable pour rendre compte de la gravité de la maladie.
Des pathologies oculaires
Les troubles de vision sont souvent associés à la vieillesse que ce soit chez l’homme et chez l’animal. L’atrophie de la rétine et la cataracte sont les plus communes chez le corgi. La dégénérescence de la rétine entraîne une perte progressive de la vision. Elle attaque simultanément les deux yeux, de façon équivalente. Seul un test ADN permet de confirmer la présence de cette affection. Pour le cas de la cataracte, elle est plutôt relative au cristallin.
Cette lentille transparente située au milieu de l’œil s’opacifie et gêne la vue du chien, ce qui provoque une cécité. Un examen ophtalmologique suffit pour diagnostiquer la maladie et il est possible de la corriger grâce à des interventions chirurgicales.
Si vous arrivez à bien vous occuper de votre chien, il est sûr qu’entre vous le Corgi, cela promet d’être une longue histoire d’amitié.