Les puits artésiens existent depuis la nuit des temps. Leur nom est tiré de la province d’Artois, une région en France où ont été creusées les premières fontaines jaillissantes.
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Que faut-il savoir sur les puits artésiens ?
La provenance de l’eau
Les puits artésiens puisent l’eau souterraine isolée entre deux couches de sol ou de roc. On l’appelle l’aquifère. On l’obtient grâce à un forage vertical atteignant la veine d’eau. Dans ce système, l’eau jaillit spontanément de la profondeur sans devoir nécessiter l’aide de pompage.
Toutefois, il convient de préciser que c’est la nappe sous pression qui lui permet de remonter à la surface en empruntant la colonne de forage. Afin de l’utiliser à la consommation, il importe de toujours analyser l’eau, puis la traiter.
La réserve d’eau nécessaire
On peut creuser jusqu’à 70 mètres pour obtenir dans les 600 litres d’eau dans un puits artésien. Dans cette optique, plus le forage est profond, plus la réserve d’eau sera importante. En tout cas, cela dépend toujours de son usage. Il est à noter aussi que plus l’eau est sujette à une distance considérable dans la roche, plus les bactéries qu’elle contient sont filtrées.
Par ailleurs, afin d’assurer un fonctionnement optimal, l’idéal est de façonner un dispositif capable de contenir au minimum 450 litres d’eau par jour. Ainsi, si le puits est utilisé par un foyer composé de 4 personnes, en moyenne, il doit contenir 1000 litres d’eau par jour.
L’usage de la technique en question
Grand nombre de foyers usent d’un puits en tant que source d’eau alimentant leur demeure. Dans les régions des Laurentides au Québec par exemple, on compte plus de 400 puits creusés par année.
On peut dire alors que cette technique est très répandue, surtout dans les endroits où l’eau courante en canalisation n’est pas encore disponible.
Ce qu’est l’hydrofracturation
Il se pourrait que la réserve d’eau ou le rendement du puits baisse. Cela est dû au fait que les ouvertures du forage commencent à être débouchées à cause d’apparition de minéraux. Par conséquent, ces derniers bloquent la remontée de l’eau. Dans ce cas, on peut faire appel à l’hydrofracturation. Cette technique aide à augmenter la capacité du puits.
Le recours à un permis
Creuser un puits demande bien évidemment un permis de forage. En termes de légalité, quelques points méritent d’être pris en compte. Le permis servira en premier lieu, à l’autorisation pour l’implantation, le remplacement ou la modification d’un puits artésien.
On en obtient auprès de la ville où se trouve l’emplacement de la maison ou encore de la municipalité locale. Ces derniers détermineront le coût pour cela. Ensuite, le numéro et la preuve du permis de forage sont attribués à l’entrepreneur qui se chargera d’effectuer le travail de forage. Cela sera nécessaire avant même le début des travaux.
Le forage effectué, le propriétaire doit faire une désinfection de son puits alors que le système de pompage est en état de fonction. Un prélèvement d’échantillon d’eau sera alors nécessaire pour les 2e et 30e jours suivant la mise en marche des outils de pompage pour une analyse auprès d’un laboratoire.