Comment vivre avec un enfant cleptomane ?

Jeune fille, véloSkitterphoto/Pixabay
Il n’est pas facile d’éduquer un enfant jusqu'à ce que celui-ci devienne autonome. La cleptomanie n’est pas une simple bêtise, découvrez dans cet article quelques pratiques pour mieux vivre avec un jeune cleptomane.
Comment un enfant voleur agit-il ?
Si vous constatez que votre enfant déroute trop et développe une addiction au vol, il serait nécessaire d’examiner s’il est sujet à la cleptomanie ou pas. Cette dernière est un signe de trouble psychique – comme la bipolarité ou n'importe quel autre trouble psychique – poussant le souffrant à s’approprier des objets appartenant aux autres.
Le fait est que la chose qu’il a prise ne lui représente pas d’importance particulière. Par ailleurs, le jeune enfant ne peut s’abstenir au vol. C’est plus fort que lui et il ne parvient pas à se maîtriser. Son grappillage n’est pas compulsif. Cependant, il est possible que cela ne s’arrête jamais. Il faut savoir que ces actions se manifestées, généralement, dans un état “inconscient”. L'enfant lui-même n'a pas réellement conscience d'avoir récupéré l'objet en question, et c'est là assez souvent l'un des aspects les plus déroutants de la maladie, a fortiori pour les parents qui ne comprennent pas comment il est possible de voler sans même savoir qu'on l'a fait.
À quel âge faut-il commencer à s'inquiéter ?
À la puberté, outre l'acné dont il faut se débarrasser, l'enfant expérimente bien des choses. L'impulsion au vol peut s'accompagner d'une tendance à la délinquance, avec un réel mépris du bien d'autrui. L'objet volé perd de sa valeur symbolique et se mute en sa valeur marchande. Il est banal que de jeunes adolescents connaissent en bande ou non une période de petits vols. La délinquance, elle, ferait du cleptomane un voleur. Mais tous les vols commis en groupe ne sont pas pour autant des formes de délinquance, il faut observer, comprendre et mesurer le problème avant de porter un jugement.
Comment vivre avec cette jeune pousse souffrant de la maladie du vol compulsif ?
Définition de la cleptomanie
Si votre enfant a la folie pour le vol, sachez qu’il souffre d’une déviance et que 60% des cas résultent d’un trouble psychologique le poussant spontanément à chaparder les biens des autres. Cette instabilité psychique va encore se rajouter de la conséquence de la cleptomanie qui donnerait naissance à un problème familial, scolaire, voire social. Le malade ne limite pas sa mauvaise attitude dans son foyer.
En ce sens, partout où il se présente, il agira toujours ainsi. Notez toutefois que ces agissements ne doivent pas figurer comme un geste délictueux et ne devraient pas être considérés comme tels. La tristesse, qui se combat bien quand on est adulte, et le regret en sont déjà un fardeau pesant sur la conscience du petit sujet après chaque crise.
Comment aider un cleptomane ?
Cette étape est un travail à réalisation assez dure. Il s’agirait de le faire savoir et de le persuader, d’une façon stratégique, qu’il souffre d’un trouble et que sa famille est prête à tout pour le soutenir. Exposez-lui vos appréhensions – celles-ci sont rationnelles comparées à celles-ci très étranges -, vu que des situations extrêmement graves peuvent survenir à long terme.
Soyez affectueux et patient avec lui. N’omettez pas d’inciter l’entourage pour lui affirmer de leur soutien ferme, car ce pathogène se traite comme toute autre addiction. Il n’est pas conseillé d’écarter le petit de votre entourage de manière à ce qu’il ne soit pas rejeté. Là où il se trouvera, les individus ne sauront qu’ils ont affaire à un jeune enfant ayant désespérément besoin d’assistance et de support moral.
À cause de ses gestes, certains vont le dénigrer jusqu’au point de le classer de voleur. De ce fait, il sera noyé dans un cercle vicieux qui perturbera sans fin sa vie. Accompagnez-le, quotidiennement, rappelez-lui que ce qui n'est pas à lui… n'est pas à lui, qu'il a lui aussi beaucoup de choses, matérielles ou non, dans sa vie.
Lui faire suivre un traitement adéquat
La cleptomanie est du domaine de la psychologie. L’intervention d’un spécialiste s’avère donc très primordiale pour qu’il puisse bénéficier d’un traitement psychique adéquat de manière à ce qu’il reprenne le contrôle de ses actes. La psychothérapie lui sera donc avantageuse.
Cet accompagnement lui ferait découvrir les autres maux qui ont devancé son addiction au vol et les malaises qui l’enchainent afin de mettre au point un bon remède. C'est un travail souvent assez long mais votre enfant se portera bien mieux et se retrouvera libéré d'un sérieux poids. Il vous en sera grandement reconnaissant.