Votre porte est-elle blindée ? Voici comment le savoir

Photo d'illustration. Une porte blindée. Pixabay
Avant d'entamer des travaux d'amélioration de la sécurité d'un logement, autant savoir si la porte dont on dispose actuellement est blindée, non ?
La question peut vous faire sourire, mais savez-vous reconnaître une porte blindée ? Il se peut que vous soyez amené à le savoir, ne serait-ce que dans le cadre de la souscription d’une assurance multirisque habitation.
Ou encore tout simplement dans le cadre de travaux.
Le blindage en lui-même
Le dormant (la partie dans laquelle vient s’emboîter la partie qui s’ouvre de la porte) et le vantail (partie mobile d’une porte et par extension tout élément pivotant sur son axe) doivent être constitués d’un matériau suffisamment solide.
Les pivots doivent également être munis d’un système anti-dégondage afin de prévenir toute possibilité de démontage de la porte.
Dès lors, comment savoir si la porte est blindée ? Elle doit être faite en majeure partie de cuivre, d’aluminium ou d’acier.
Les points de fermeture
Une porte est aussi qualifiée de blindée si elle comporte plus d’un point de fermeture. Trois ou cinq point sont de bons chiffres, et si l’ouverture est supérieure à 2 mètres de hauteur, on peut aller jusqu’à 7 points.
La certification A2P
Peut-être le point le plus important. En effet, la norme A2P qui a été créée en 1985 par le Centre National de Prévention et de Protection est porteuse de trois niveaux de sécurité.
Les voici :
- mention A2P1 ou A2P* pour une résistance de la porte de 5 minutes lors d’une tentative d’effraction,
- mention A2P2 ou A2P** pour une résistance de 10 minutes,
- mention A2P3 ou A2P*** pour 15 minutes.
Si l’installation d’une porte blindée représente un surcoût évident par rapport à une porte dite traditionnelle, elle est aussi un gage de sérénité. Et doit être installée par un professionnel.