Comment réussir à lâcher prise ?

Femme, robe rouge, eau, cielpixel2013/Pixabay
Le « lâcher-prise », souvent recommander en thérapie, se trouve à la base de toute existence paisible. Éprouver un besoin de contrôle absolu indique clairement qu’il faut appliquer les conseils ci-après.
Que signifie lâcher prise ?
Les gens se trompent parfois sur ce qu’on entend réellement par lâcher-prise, d’autant plus que ce concept est confondu avec un autre.
Une solution miracle
Le « lâcher-prise » est un ensemble d’étapes psycho-émotionnels qui permet de réprimer des émotions et de pensées néfastes. En effet, cette méthode libère de l’influence de la colère, la frustration, le stress, etc.
Ce concept permet aussi de ménager le cerveau en supprimant des tâches cognitives inutiles (des questions infructueuses). En lâchant prise, vous aboutirez alors à un esprit plus serein, et le cerveau pourra mieux se consacrer à des tâches prioritaires.
Une confusion fréquente
Des personnes refusent d’appliquer cette solution, et pour cause, ils la confondent avec la résignation. Cette dernière signifie accepter uniquement de subir sans réagir, par conséquent, se résigner en un sens, revient à se détacher de toutes responsabilités.
La résignation serait donc comme une tige de bambou sec qui se casse quand des forces s’y exercent. Tant dis que le lâché prise, serait comme une tige de bambou encore très flexible, qui résiste à une forte pression.
Comment réussir à lâcher prise ?
Ce processus qui mène vers un meilleur contrôle de soie peut s’effectuer par différents moyens qui requièrent une volonté réelle de changer.
Un esprit plus lucide
S’efforcer de diriger sa vie avec une main de fer consomme une quantité phénoménale d’énergie. Selon un point de vue neurologique, à force de tout calculer sans cesse, le cerveau brule beaucoup de calories. De plus, quand la capacité cognitive est mise à rude épreuve, les risques sur la santé (tension instable), augmente, sans oublier la baisse de la faculté à raisonner, ainsi que l’apparition d’actes impulsifs. D’où l’importance de s’en tenir à ses limites.
Prenons le cas d’un ambulancier qui emmène une victime d’AVC aux urgences, une fois à l’hôpital les médecins prennent le relais. Mais l’ambulancier se pose les questions suivantes : « le patient survivra-t-il ? Si oui, y aura-t-il des séquelles ? ».
Des inquiétudes inutiles, car le rôle de l’ambulancier consiste surtout à conduire la victime à l’hôpital. Administrer les soins adéquats revient aux médecins et aux internes.
Une baisse volontaire de l’activité mentale
Cette option consiste à se focaliser sur des activités courantes tout en vidant son esprit des tracas récurrents. Par exemple quand vous passer l’aspirateur, portez votre attention sur le bruit de la machine et sur vos gestes. Cela empêche temporairement les soucis d’atteindre votre conscience, et réduit l’activité mentale.
De l’auto hypnose
Quant vient les émotions négatives, il suffit de porter son attention seulement sur sa respiration (fermer les yeux facilite les choses). Après quoi, il va falloir visualiser chaque obsession qui sort à chaque expiration, tout en accompagnant une pensée agréable avec chaque respiration.
Une autre possibilité consiste à s’imaginer dans un lieu apaisant, détacher de tout souci, et appliquer une respiration profonde, mais calme.