La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative à évolution lente entraînant une perte du contrôle des muscles. Le point sur les causes, les symptômes et les traitements de cette maladie.
Quelles sont les causes de la maladie de Parkinson ?
Cette maladie touche majoritairement les personnes âgées de plus de 50 ans, même si elle peut apparaître durant la quarantaine. Certaines personnes développent la maladie durant leur enfance. Elle est plus fréquente chez les hommes que les femmes. Il s’agit d’une maladie incurable à ce jour, mais qui n’est toutefois pas mortelle. À son dernier stade cependant, elle peut s’accompagner de risques de dépression, de pneumonie et de suffocation, pouvant entraîner la mort.
Les neurones moteurs, présents dans la partie supérieure du cerveau et qui sont impliqués dans le contrôle des mouvements, ont besoin de dopamine. Chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson, les cellules en charge de la production de dopamine sont détruites. Dans la majorité des cas, la cause de cette destruction n’est pas toujours connue. Des facteurs génétiques et environnementaux peuvent cependant intervenir dans cette perte progressive de neurones, même s’ils ne sont pas clairement définis.
On fait référence au parkinsonisme primaire lorsque la cause de la destruction des neurones reste inconnue. La maladie de Parkinson secondaire est, quant à elle, due à une affection (cardiaque, cérébrale ou virale) ou à une substance chimique qui inhibe la production de la dopamine. La prise de certains médicaments, comme la métoclopramide ou l’halopridol, peut provoquer un parkinsonisme secondaire, tout comme certains facteurs environnementaux, tels :
– L’intoxication au manganèse ou au monoxyde de carbone.
– La prise de MPTP, drogue pouvant causer une forme irréversible de Parkinson, qui contamine parfois l’héroïne.
– L’exposition prolongée à des pesticides et autres polluants chimiques, comme la roténone.
Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson se caractérise par différents symptômes comme un secouement, un tremblement, une certaine lenteur dans les mouvements, une raideur au niveau des bras, des jambes ou du tronc ainsi qu’une perte d’équilibre pouvant entraîner des chutes.
D’autres symptômes sont aussi fréquemment observés dans la maladie de Parkinson, comme une salivation excessive, une diminution de la fréquence de déglutition ou de battement des paupières, une hypomimie, une hypophonie, une démarche anormale, une constipation, des troubles du sommeil, un endolorissement musculaire ou encore un état dépressif. Tous n’apparaissent pas forcément toujours en même temps.
Comment diagnostiquer la maladie de Parkinson ?
Aucun test ne permet à ce jour de confirmer le parkinsonisme chez une personne. Un examen clinique se basant sur les symptômes permettra au médecin d’étayer son diagnostic. Différents tests permettront cependant d’éliminer les autres maladies pouvant occasionner ces différents symptômes. Contrairement à d’autres pathologies, dans le parkinsonisme, le tremblement est plus marqué lorsque le malade est au repos.
Comment traiter et prévenir la maladie de Parkinson ?
Comme évoqué plus haut, le parkinsonisme est incurable. Le recours à un traitement médical visera simplement à en diminuer les symptômes, dès lors que ces derniers deviennent gênants dans la vie quotidienne. Les médicaments, comme la lévodopa, la bromocriptine, le ropinirole ou le pramipexole, auront un rôle à jouer dans la production de la dopamine dans le cerveau. La chirurgie peut également être envisagée dans certains cas, tout comme la stimulation cérébrale profonde. Faire des exercices réguliers et adopter une alimentation saine contribueront à retarder la perte du contrôle moteur.