Comment vérifier l’efficacité de son isolation ?

Photo d'illustration. L'isolation par l'extérieur. Pixabay
Un logement mal isolé voit sa facture d’énergie augmenter, quand une bonne isolation permet jusqu'à -60% sur la consommation de chauffage, et -30% sur les dépenses énergétiques.
Inconfort thermique (qu’il soit chaud ou froid), factures énergétiques qui flambent… Une mauvaise isolation se sent immédiatement dans le corps et dans le budget.
En vue de déterminer si un logement est mal isolé, il est nécessaire de reconnaître les symptômes. Ces derniers sont liés aux lieux de déperdition de chaleur, et à l’âge de la construction.
Reconnaître une mauvaise isolation
Quels endroits ?
Combles, murs, sols, toiture… De nombreuses parties d’un logement peuvent constituer des sources de perte d’énergie.
Le diagnostic de déperditions thermiques est la solution la plus sûre pour démontrer une mauvaise isolation. Un professionnel agréé pourra ainsi évaluer les pertes de chaleur, déterminer leur origine, avant de proposer des solutions qui correspondent au(x) problème(s).
Pour cela, le professionnel en question va avoir recours à une caméra thermique pointée en direction de divers endroits du logement, comme les combles, les plafonds, les murs ou encore les fenêtres…
La date de construction du logement
La réglementation en vigueur veut que les logements construits dans les années 70 n’ayant pas été rénovés soient isolés par l’extérieur.
Quant à ceux remontant aux années 80, ils sont concernés par les travaux d’isolation de la toiture ou des combles.
Détecter la mauvaise isolation par vous-mêmes
La simple présence de moisissures ou de champignons sur les parois est le signe d’une forte humidité, et des murs un peu noirs est le signe de l’existence d’un pont thermique.
En observant attentivement les murs, il est simple de débusquer ces traces. Ou encore, poser sa main au niveau des jonctions des fenêtres permet aisément de déterminer un passage d’air.