Après une année 2017 exceptionnelle, Roger Federer réalise un début de saison canon en 2018. Le Maître a déjà récupéré son trône de numéro un mondial après ses titres à Melbourne et à Rotterdam. Jusqu'où ira-t-il cette saison ?
La renaissance du grand Roger Federer
En août 2016, Roger Federer entamait une pause forcée de 6 mois pour retrouver la forme après une blessure au genou contractée en Australie en début de saison. Lors de son retour à la compétition début 2017, personne ne savait pas exactement à quoi s’attendre de la part du maître suisse.
Certains voyaient mal le recordman de victoires en Grand Chelem finir la saison, vu son âge et son état de forme. Les fans de la première heure espéraient juste qu’il fasse une saison honorable, digne de son pedigree. Même le principal intéressé disait début 2017 qu’il n’attend pas forcément des résultats concrets, mais qu’il veut juste jouer son tennis et retrouver ses automatismes.
Il déjoue ensuite tous les pronostics – surtout les siens —, en remportant d’abord l’Open d’Australie, puis le doublé Indian Wells-Miami. Après ses bons résultats, il arrive à Wimbledon dans la peau du favori et confirme sa bonne forme en s’imposant contre Marin Cilic en finale. Lors de la seconde moitié de la saison, le Suisse décroche de nouveau le tournoi de Bâle et le Master de Shanghaï. Ses 7 titres le propulsent à la deuxième place du classement ATP en fin de saison.
Pourquoi 2018 sera (encore) l’année de Roger Federer ?
Un retour en forme confirmé
Ces performances confirment pour beaucoup le retour en forme de Roger Federer pour 2018. Tous les voyants sont déjà au vert. Depuis le début de saison, le maître suisse a déjà remporté les deux tournois auxquels il a participé : l’Open d’Australie et le tournoi de Rotterdam. Deux victoires qui lui ont d’ailleurs permis de récupérer en février la première place mondiale au classement ATP, après l’avoir perdue en 2012.
Il devient en cette occasion le plus vieux numéro un mondial de l’histoire du tennis, à 36 ans bien tassés. Cet état de grâce devrait encore durer toute l’année au vu de la façon dont le “FedEx” joue depuis le début de saison.
Des rivaux peu en vue
L’absence et l’irrégularité de ses principaux rivaux promettent aussi une cuvée 2018 prometteuse à Roger Federer. Rafael Nadal, sa bête noire (du moins sur terre battue), continue d’enchaîner les visites à l’infirmerie après seulement quelques matches. Même si le matador espagnol revient à la compétition, il devrait affronter un nouveau Federer qui l’a dominé lors de leurs quatre dernières confrontations.
De son côté, le cas Novak Djokovic interroge aussi nombre d’observateurs. Très souvent blessé l’année dernière, le fantasque Serbe peine à retrouver son niveau de 2013-2014. Le même constat vaut aussi pour les Andy Murray, Stanislas Wawrinka, Thomas Berdych et autre Juan Martin Del Potro. Reste maintenant à savoir ce que fera la nouvelle génération emmenée par Alexander Zverev, Alexandr Dolgopolov, Grigor Dimitrov et Marin Cilic. Quelque chose nous dit cependant que le rapport de force entre le Maître suisse et ces jeunes loups penche encore en sa faveur cette année…