Calmer un chien qui pleure ou qui hurle

Un chien qui aboiedahancoo/Pixabay
Adopter un chien n’est pas toujours facile si l’on ne parle que de la question de l’adaptation ou bien de l’attachement de ce dernier à son maitre. Il n’est pas rare d’entendre des gémissements et des pleurs lors des séparations.
Chien qui pleure : quelles solutions ?
Lui apprendre la solitude
À l’adoption, le chiot est brutalement séparé de sa mère et de son environnement, avec lequel il a déjà réussi à se familiariser. À son adoption, il reporte toute cette frustration vers son nouveau maître et commence à créer un lien d’attachement fort avec lui. Son absence sera donc source d’anxiété pour l’animal. Pour solliciter le réconfort, il pleure ou gémit. Ceci est normal si votre chiot est très jeune. En général, le détachement est initié naturellement par sa mère vers le 4e mois. À défaut de cela, vous devez l’éduquer vous-même.
Le pousser à être indépendant
La première nuit que votre nouveau compagnon passera seul sera sans doute une nuit agitée. Même si vous vous trouvez dans la même maison, il éprouvera toujours de l’anxiété à ne pas vous voir. Il va vous attirer vers lui en aboyant et en couinant. Ne vous laissez surtout pas vous attendrir par ses beaux regards. Pour lui apprendre l’indépendance, la meilleure façon est de ne pas répondre à ses appels. Avant de le laisser seul, assurez-vous juste d’avoir répondu tous ses besoins (repas, jouets, exercices physiques, etc).
L’aider à dédramatiser
Avec votre absence durant la journée, vous vous retrouvez avec un chien frustré. Il est donc nécessaire de l’aider à dédramatiser. Première chose : ne pas créer les rituels avant votre départ. Laissez tomber les câlins excessifs et les petites phrases du genre « ne t’inquiète pas, je reviens vite ». Le chien repère très vite ces habitudes. Avant de partir, ignorez-le pendant quelques minutes et faites de même quand vous rentrez. Vous pouvez également créer de faux départ pour familiariser le chien à votre préparation avant le départ.
Chien qui pleure : y a-t-il des alternatives médicales ?
De simples pleurs à des troubles comportementaux
Un chien qui pleure et qui hurle en l’absence de son maitre est assez fréquent. Si cela s’accompagne de destruction, de miction ou d’automutilation, il faut s’alarmer. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’une simple anxiété, mais plutôt d’un trouble comportemental. Ceci est le résultat d’un hyper-attachement de l’animal avec son maître. Cet hyper-attachement se produit lorsque le détachement n’a pas été fait correctement. Ces troubles peuvent être aussi induits par des changements brusques comme le déménagement ou l’arrivée d’un enfant. De même, elles réapparaissent lorsque le chien vieillit.
Faire une thérapie comportementale
La première solution aux troubles comportementaux reste l’éducation du chien. Il faut reprendre les mêmes règles comme avec les chiots (désensibilisation aux rituels de départ, détachement, etc). Si la manière douce ne fonctionne pas, il faut prendre l’avis d’un expert. Consultez un vétérinaire comportemental pour examiner votre chien. Ce dernier reste le mieux placé pour vous donner des conseils adaptés à votre situation. À défaut de résultats positifs après la thérapie comportementale, le vétérinaire peut proscrire des médicaments pour soulager l’anxiété du chien. Les pleurs et les hurlements ne sont pas une fatalité. Certains animaux y sont plus sensibles que d’autres. Quoi qu’il en soit, c’est un trouble très gênant qui amène souvent des litiges avec les voisins. Il ne faut donc pas les prendre à la légère pour le bien de votre compagnon, le vôtre et celui de votre entourage.