En une année, près de 150.000 personnes sont victimes d’accident vasculaire cérébral en France. Mortel pour la moitié d’entre eux, les symptômes de ce dernier sont mortels. Il convient alors de bien comprendre son fonctionnement pour l’éviter ou le reconnaître.
Qu’est-ce que l’accident vasculaire cérébral ?
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une lésion du tissu cérébral causée par l’interruption de la circulation sanguine vers le cerveau, qui ne reçoit plus assez d’oxygène. Dans la généralité des cas, deux mécanismes sont les principales sources de l’interruption de la circulation sanguine :
- Dans la plupart des cas (soit environ 80 % des cas d’AVC) l’interruption de la circulation sanguine est due à la formation de bouchon au niveau de l’artère, causée par une accumulation de graisse sur la paroi des vaisseaux sanguins
- L’interruption de la circulation sanguine peut également être causée par la rupture du vaisseau sanguin ce qui entraîne un épanchement de sang au niveau du cerveau ou plus simplement, une hémorragie cérébrale
Comment reconnaître les symptômes d’un AVC ?
Dans 60 % des cas, les personnes atteintes d’un accident vasculaire cérébral en meurent ou gardent des séquelles graves à vie. Pour éviter les conséquences graves, il est indispensable de reconnaître tous les signes avant-coureurs afin d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Généralement, l’un des symptômes les plus courants est le relâchement soudain au niveau d’un seul côté du visage, du bras ou encore de la jambe. D’autres signes peuvent également vous alarmer :
- L’engourdissement ou la paralysie au niveau d’un seul côté du visage, du bras, de la jambe,
- Les difficultés à parler,
- La confusion mentale,
- Les troubles au niveau de la vue,
- Les difficultés à marcher, à tenir debout,
- La perte d’équilibre,
- Les vertiges,
- Les maux de tête intenses.
Vous devez également comprendre que les symptômes ci-dessus sont également ceux de l’AVC mineur. Si ce type est souvent bénin et ne dure pas plus d’une heure, c’est souvent le signe avant-coureur d’un AVC grave. Il ne faut donc pas le prendre à la légère.
Qui sont les personnes à risque ?
Certaines personnes sont plus sujettes à un AVC que d’autres, c’est le cas, par exemple :
- Les personnes à tension trop élevée,
- Les séniors,
- Les diabétiques,
- Les personnes ayant des problèmes au niveau du rythme cardiaque,
- Les personnes ayant déjà été victime d’AVC,
- Les personnes en surpoids,
- Les personnes ayant un niveau élevé de cholestérol.
Comment éviter l’AVC ?
Le principal facteur de l’AVC est l’hypertension artérielle. Et pourtant, la plupart des personnes hypertendues ignorent qu’ils le sont. Afin d’éviter les risques d’AVC, il est donc indispensable de vérifier, régulièrement, sa tension artérielle. Il est également nécessaire d’identifier les facteurs qui augmentent les risques : le tabagisme, le cholestérol, le diabète, l’alcool et dans certains cas les contraceptifs oraux.
En terme de prévention, il est souvent conseillé aux patients de pratiquer des exercices physiques, de suivre un régime équilibré et de surtout limiter sa consommation en sel, en sucre et en gras.