Bouturage : voici les différents types de bouture
Multiplier ses végétaux, tel est l'objectif du bouturage. Mais différentes techniques existent.
Le principe du bouturage est simple, puisqu’il s’agit de prélève un morceau du végétal (fleur, plante…) que l’on va replanter, avec le but du développement de nouvelles racines pour à terme la naissance d’un nouveau végétal.
En voici les différentes techniques.
Bouture « classique »
Elle est à effectuer entre le printemps et l’automne. C’est la plus utilisée pour les vivaces, arbustes et arbres :
- prélever une tige non lignifiée de 10 à 15 cm de longueur,
- ôter les feuilles sur la moitié du bas de cette tige,
- la planter dans un mélange de terreau et de sable,
- maintenir ce mélange humide,
- après quelques mois, repiquer en pleine terre.
Bouture dans l’eau
Au printemps ou en été, elle vise à bouturer plantes d’appartement ou laurier rose par exemple:
- prélever une tige non lignifiée de 10 à 15 cm de longueur,
- ôter les feuilles sur la moitié du bas de cette tige,
- placer la tige dans un verre d’eau,
- patienter le temps de voir apparaître plusieurs racines
- repiquer dans un pot ou en pleine terre.
Bouture à talon
Du printemps à l’automne. Technique parfaite pour des végétaux ligneux (romarin, glycine…).
- Prélever une tige secondaire, en gardant une portion (1 cm) de la tige principale sur laquelle elle naît,
- Planter le talon dans un mélange de terreau et de sable,
- Maintenir humide, et attendre le développement de nouvelles racines à partir du talon,
- Repiquer en pleine terre après quelques mois.
Bouture en crossette
Elle est à effectuer pendant l’été et au début de l’automne. Il s’agit d’à peu près la même technique que la précédente, à ceci près que la portion de tige principale doit mesurer au moins 1,5 cm. On la conseille pour les plantes avec un développement lent des racines, comme la vigne ou le sureau.