Hic, hic, hic,…, il s’agit bien sur du hoquet. Il est très inconfortable et très gênant pour la personne qui en souffre. Pour cette dernière, s’en débarrasser est la première chose à quoi elle pense.
Le hoquet est le résultat de contractions spasmodiques involontaires du diaphragme et d’autres muscles (ceux qui permettent d’inspirer l’air). À cause de ces contractions, la glotte (l’orifice vu au fond de la gorge) se referme et piège l’air.
Ce dernier est bloqué entre les cordes vocales provoquant ainsi une vibration qui est l’origine du fameux « hic ».
Détecter de quel type de hoquet s’agit-il
En somme, il existe 3 types de hoquet. Une des différences assez flagrantes entre ces types est la durée des contractions.
Hoquet chronique
Ce type de hoquet ne doit pas être pris à la légère. En général, c’est un signe d’une complication pathologique ou d’une maladie assez sérieuse (reflux gastrique par exemple).
Les contractions sont répétitives et durent plus de 48 heures. Selon la gravité de la maladie (ou de la pathologie), cette durée peut même monter jusqu’à plusieurs années. Ce type de hoquet ne disparaît en aucun cas de manière spontanée, mais nécessite des traitements appropriés.
Hoquet aigu
Pour ce type de hoquet, les contractions durent 48 heures ou un peu plus. Il s’estompe de façon spontanée. Ainsi, pas besoin de traitements spécifiques. Les causes de ce hoquet peuvent être d’ordre alimentaire ou un effet secondaire d’un médicament.
Hoquet bénin
C’est la forme plus courante du hoquet. La durée des contractions n’est que de quelques minutes, voire même quelques secondes. Ce hoquet disparaît de manière inaperçue et spontanée. C’est un phénomène physiologique normal et donc pas la peine de le traiter de façon spécifique.
Des habitudes alimentaires comme trop d’alcool ou boissons gazeuses sont, entre autres, des causes de ce hoquet. Le stress, un brusque changement de température en sont aussi.
À chaque type son remède
Pour traiter le hoquet chronique, il est nécessaire de traiter la maladie responsable. Par exemple, en cas de reflux gastrique (ou reflux gastro-oesophagien ou RGO), des inhibiteurs de la pompe à protons sont nécessaires. La production et sécrétion d’acide gastrique se voient diminuer grâce à ce dernier.
Pour les 2 autres types, une bonne hygiène alimentaire est la solution principale. Mais pour s’en débarrasser sur le coup, garder la respiration ou respirer dans un sac en papier est assez efficace. Ces manœuvres privent l’organisme d’oxygène entraînant ainsi une augmentation du taux de CO2. Ceci pousse le système nerveux à reprendre le contrôle et, alors, à dissiper les contractions.
Exemples de remèdes naturels
Outre ce fait de garder la respiration pendant quelques instants, sortir la langue pendant 3 minutes peut bloquer l’entrée d’oxygène.
L’effet de surprise permet aussi d’interrompre la respiration pendant quelques instants. Et qui dit interruption de la respiration dit augmentation du taux de CO2.
Stimuler la glotte pour laisser passer l’air est à envisager en cas de hoquet simple. Pour ce faire, manger un morceau de sucre trempé de vinaigre, qui a fondu sur la langue, fait bien l’affaire. C’est assez désagréable à avaler, mais très efficace pour se débarrasser du hoquet en un clin d’œil.