Mieux comprendre l’anesthésie générale

MédecinDarkoStojanovic/Pixabay
Avant une intervention chirurgicale, il est souvent nécessaire de passer le patient sous anesthésie générale. Beaucoup ont peur de ce qui pourrait se passer. Voici quelques informations aidant à mieux comprendre ce processus.
Que faut-il savoir sur l’anesthésie générale ?
Un cerveau calme pour un profond sommeil
On demande en général à un patient de compter à rebours à partir de 10 alors que l’anesthésie commence à être injectée. Cela vise à calmer la partie pensante du cerveau. Il s’agit là du cortex cérébral ainsi que les zones du tronc cérébral. Ces zones sont rattachées à la conscience de l’individu. Ainsi, il faut s’attendre à ce que la respiration soit ralentie. Le corps pourra alors se détendre convenablement. Au réveil, on aura l’impression de ne s’être assoupi que pour quelques moments seulement. Certains pensent n’avoir fait qu’une petite somme et d’autres disent même avoir rêvé. Par ailleurs, un ou deux individus sur 10 000 ne sont pas vraiment endormis sous l’effet de l’anesthésie. En réalité, seule leur conscience est présente. Cela est sans nul doute dû à l’instabilité de leur état, ou pour des raisons d’urgence, il a fallu intervenir. En tout cas, ces personnes ne risquent pas de se sentir mal. C’est le cas des urgences par césarienne, de la chirurgie cardiaque ou des traumatismes.
Un poids exact pour une bonne dose d’anesthésie
Une intervention chirurgicale n’est pas à prendre à la légère. Dans ce cas, il ne faut surtout pas mentir sur le poids. En effet, la dose d’anesthésie et d’antibiotique à injecter dépendra de cela. Si on sous-estime ce détail, cela risquerait d’aboutir à un surdosage. Par conséquent, on assistera à une chute de la tension artérielle. En même temps, une faible dose d’antibiotique augmentera le risque d’infection.
Ce qu’il faut éviter avant la chirurgie
Pour ceux qui sont sous traitement, le médecin dressera sans nul doute une liste des médicaments à ne plus prendre quelques jours ou heures avant l’intervention. On compte par exemple, les anticoagulants, l’ibuprofène, les suppléments en oméga-3 et tous ceux qui peuvent amplifier le risque de saignement. Si cette précaution n’a pas été suivie, il faut prévenir l’anesthésiste. Il est le seul à pouvoir trouver une solution. Mais il importe tout de même de prévenir aussi le médecin traitant. Autrement, il sera mieux aussi d’éviter le tabagisme au cours de trois à quatre semaines avant l’opération chirurgicale. Dans cette perspective, on peut envisager une guérison rapide.
L’importance d’avoir un estomac vide
On demande toujours à un patient qui va subir une intervention au bloc opératoire de ne plus manger quelques heures avant l’opération. Cela évitera aux aliments consommés d’entraver les activités en cours. En effet, ils risquent de pénétrer dans les poumons et provoquer une pneumonie grave, voire même mortelle.
Le bienfait de l’hydratation
Compte tenu de l’interdiction de boire et de manger avant l’opération chirurgicale, il est important de s’hydrater lorsque tout sera terminé. Cela aidera à compenser la déshydratation et fera éviter grand nombre d’effets secondaires tels que l’hypotension artérielle. Le mieux sera d’apporter une bouteille d’eau où que l’on aille afin de ne pas oublier de s’hydrater.