Les phobies les plus étranges du monde
Chacun d’entre nous cache une phobie, cela pourrait être du noir, des araignées, ou de la solitude. Toutefois, il existe des phobies, bien plus étranges que celles-là, et voici quelques-unes.
Quelles sont les phobies les plus étranges du monde ?
Les phobies sont considérées comme étant une peur irrationnelle à l’égard d’un objet, d’une situation, ou même d’une propre personne. Le mot phobie vient du grec « Phobos » qui signifie « panique ». En effet, Phobos était le fils du dieu de la guerre : Ares. De ce fait, il est tout à fait normal qu’il inspirât la peur. Selon Freud, les phobies se forment en général vers l’enfance. Fort heureusement, elles se soignent, avec des traitements très divers, selon les patients. Voici quelques-unes des phobies dont vous ignorez peut-être l’existence.
La chrométophobie
Argents générateurs de maux
Il est assez ironique de penser qu’une personne pourrait être effrayée à la seule vue, ou au toucher de l’argent, surtout en ce moment où la vie n’est pas toujours facile – on vous dit ici comment économiser en faisant vos courses -. Cette peur étrange se nomme « chrométophobie ». Certain(es) de ceux(celles) qui en souffrent sont tout bonnement horrifié(es) à la seule pensée de toucher de l’argent, car cela leur semble sale, ou tout simplement rempli de bactéries, et même allant jusqu’à penser que cela puisse générer des maladies, bénignes ou non.
Un problème énigmatique
Dans certains cas, le problème est encore plus énigmatique. En effet, il peut arriver que la personne rejette l’argent sans qu’elle n’en soit consciente. On remarque alors des comportements qui tendent souvent à perdre de l’argent ou tout simplement à ne pas en gagner chez les personnes ayant cette phobie. L’un de ces comportements peut être par exemple un investissement futile sur un projet qui n’attire en général personne et/ou qui serait voué à l'échec. Des signes en tout cas assez difficiles à détecter pour poser un diagnostic.
La cathisophobie
Peut générer une véritable panique
Même si c’est à difficile à croire, il existe bel et bien, des personnes qui ont une peur bleue des chaises, pourtant aujourd'hui véritable élément de décoration. En d’autres termes, une phobie de s’assoir. Elle se traduit sous le nom de « cathisophobie ». Les personnes atteintes de ce trouble en viennent parfois à trembler, à transpirer, voire même à se sentir asphyxier à la seule vue d’une chaise sur laquelle elles doivent absolument s’asseoir.
Relève d’une douloureuse expérience
On se demande pourquoi une chaise peut-elle susciter un tel degré de panique, de là à s’asphyxier. Eh bien, l’explication peut être beaucoup plus profonde. En effet, il se peut que la peur se soit dévoilée à cause d’un stress post-traumatique, c’est-à-dire, à cause d’une expérience douloureuse qui a particulièrement effrayé la personne atteint de cette phobie. Il se pourrait par exemple qu’étant enfant on l’ait obligé(e) à s’asseoir longtemps dans d’horribles conditions. Ou pire, qu’il(elle) ait vécu un terrible épisode au cours de sa vie, relevant une douleur émotionnelle insoutenable lorsqu’il(elle) était assis(e) sur une chaise.
La coulrophobie
Une phobie assez fréquente
Même si elle fait partie des phobies les plus curieuses du monde, elle reste également très fréquente. En effet, il s’agit du fait de la peur bleue des clowns – si ce n'est pas votre cas, voici comment réussir un bon maquillage de clown -. Les enfants sont généralement ceux qui sont le plus atteints. Et pourquoi pas, après tout ? Ces personnages au gros nez rouge peuvent vraiment faire peur parfois, avec leur maquillage qui est loin d’être discret et leur accoutrement bariolé, ils peuvent réellement faire fuir un enfant s’ils exagèrent rien qu’un peu. Il est donc assez logique qu’on utilise ces personnages comme protagonistes dans les films d’horreur.
D'autres phobies très étranges
Il existe des milliers de phobies. Certaines sont tout à fait compréhensibles, d'autres nettement moins. En voici quelques-unes, pêle-même. L'ombrophobie, peur de la pluie. La géniophobie, la peur des mentons. La nanopabulophobie, la peur des nains de jardin à brouette. La trypophobie, la peur des trous. La pogonophobie, la peur des barbes. L'hippopotomonstrosesuipédaliophobie, la peur des longs mots. La basophobie, la peur de marcher. L’anatidaephobie, la peur incontrôlable d’être observé par un canard. La paraskevidékatriaphobie, la peur du Vendredi 13. L'émétophobie, la peur de vomir. Plus récente et bien réelle, la nomophobie, la peur excessive d'être séparé de son téléphone mobile. Il en existe bien d'autres, que vous pourrez facilement découvrir sur le web. Et qui sait, peut-être pourrez-vous mettre un nom sur cette peur qui vous fragilise.