Qu’est-ce que la maladie de Crohn ?

Un laboratoire. DarkoStojanovic/Pixabay
Ce nom d’inclination ne se trouve pas dans la liste de celle qu’on attrape habituellement. Toutefois, l’éventualité est qu’elle nous absorbe en douce sans que nous soyons avertis de sa présence dans notre organisme.
Comment savoir que vous souffrez de l’affection nommée Crohn ?
Vous pouvez présenter des malaises généralisés comme la fatigue, une perte de poids, le stress et tout ce qui pourrait perturber votre quotidien. Mais des signes digestifs ne s’empêcheront pas de venir au décor terne de votre vie. Des crampes du ventre accompagnées d’une douleur semblable à celle délivrée par une crise d’appendicite sont fréquentes ou chroniques comme on dit. Ceci s’accompagne souvent de diarrhée fluidifiante d’une quantité abondante et vous noterez quelquefois du sang.
Au fil du temps cette affection finirait par atteindre tout le système digestif surtout le colon, l’ilion et l’anus. Puisque la rectolite ulcéro-hémorragique dénommée Crohn est une maladie inflammatoire intestinale continue et incurable, force est de trouver une meilleure vie en présence de cette incidence causant une terrible affliction abdominale. Pour dépister cette pathologie invalidante, des examens médicaux s’avèrent nécessaires comme des bilans sanguins, un entéroscanner. Une coloscopie serait demandée par votre médecin traitant pour une prise de décision de vous envoyer chez un gastroentérologue pour un traitement de votre Crohn.
Quelle cure associer à la maladie de Crohn ?
Actes chirurgical et pharmacologique
Fort est de réitérer qu’aucun traitement curatif ne peut s’entreprendre pour cette affection dont la cause est quasi méconnue. Jusqu’à nos jours, aucune étude n’a conclu l’existence d’une totale guérison. Cependant, vous pouvez viser à prolonger la période de rémission pour un soulagement allongé. 100.000 Français sont atteints de ce mal.
Ces patients bénéficient d’un traitement symptomatique voire même une chirurgie pour une ablation ou pour atténuer la partie suratteinte des maux. Ceci étant, un traitement d’accompagnement s’opèrerait pour éloigner les crises qui pour certains surviennent trois fois en un an.
Des mesures diététiques
En période simple, sachez que vous n’êtes pas guéri, mais que vos mots se calment. Aucune mesure alimentaire stricte n’est prise que le fait d’arrêter le tabagisme et la consommation excessive des aliments riches en sucre raffiné. Pourtant, une attitude assainissante assistée est de mise. Quelques nourritures ne doivent plus figurer dans la liste du régime en période de poussée comme le lait entier qui se remplace par les produits dérivés comme le yaourt ou le fromage.
Tout ce qu’il y a d’aliments à fibre se bannit du menu comme les fruits et légumes ainsi que la farine. Ceci se maintient jusqu’à ce que la divagation des douleurs s’arrête.
Des soutiens moraux
Déjà se mettre au régime lorsque la maladie bouge devient dur pour le patient. De plus, cette durée lui fait vivre un quotidien chamboulé à cause des malaises et des douleurs. Il se peut même qu’une visite chez les psychothérapeutes l’aide bien pour une meilleure adaptation à cette maladie incurable et pour accepter d’adopter le régime quand il est impératif.
Il ne faut donc pas s’adonner aux faux espoirs d’une guérison possible, mais de se dire qu’un appui médical et comportemental aboutirait à une meilleure vie et une excellente façon de supporter l’attaque inattendue de la pathologie.